66 ans, retraité, j'habite à Saint Laurent de la mer, un village de Plérin. Marié avec Marie, nous avons trois enfants et quatre petites-filles très joyeuses qui nous procurent de nombreux moments heureux.
Un parcours professionnel dans les Côtes d'Armor avec, néanmoins, en fin de carrière , un passage de 6 ans dans le Sud, près de Montpellier puis de Toulouse où la mer a vraiment fini par nous manquer. Rapports à la mer : Difficile de savoir d'où vient, depuis l'enfance, ce rapport constant avec la mer ; -Un tableau, qui m'impressionnait, au dessus de la table de la salle à manger de mes grands parents trégorrois. Il représentait, sur une mer déchaînée, un trois mats commandé par un arrière grand père Cap Hornier. Il fera,dit-on, naufrage treize fois.. et s'en sortira toujours. - L'école de la marine marchande du Havre que je ne pourrai pas présenter en raison d'une trop forte myopie . - Un petit stage sur Caravelle dans la rivière de Tréguier où il fallait souvent virer très vite pour ne pas s'envaser. -Un copain qui m'invita à passer quelques heures sur le Corsaire de son père. Il naviguait au large de Carantec. |
Les engagements et la mer :
Adhérent de Vivarmor, une importante association locale qui étudie, avec une solide approche scientifique, et protège le milieu marin costarmoricain depuis plus de 4O ans. J ai la chance d'assister aux comptages réguliers des milliers d'oiseaux qu'accueille la réserve naturelle de la baie. Sans doute, le goût d'apprendre et de comprendre, pour mieux accompagner la transition environnementale. Le premier contact : Un ancien collègue de travail qui, un jour sur la plage, m'encourage à rejoindre le club « Tu verras , ça te plaira. ». Il avait bien raison ! Le plaisir d'être à bord : Une appétence pour les grands espaces, les horizons lointains, les subtiles variations du temps qui font que jamais un paysage maritime n'est pareil. Voir les falaises de Plouha, apercevoir les îles Saint Quay, se faufiler entre la Mauve et le Pommier aux noms si étranges, des plaisirs qui se renouvellent, sans lasser, sortie après sortie. Mais, ce ne serait rien sans l'extraordinaire patience des skippers, des BE, qui nous accueillent. Avec un sens certain de la pédagogie, ils(elles)nous glissent patiemment leurs conseils, nous aident à corriger nos travers, nous confient la barre. Ils (elles) nous apprennent à vaincre nos peurs et permettent des progrès en toute sécurité. Le plaisir, c'est aussi l'échange avec les équipiers et équipières, sur la voile, sur quelques moments de nos vies aussi quand les manœuvres le permettent, sans oublier les essentiels et indispensables pauses au bar du club, le suivi attentif des bénévoles, les cours théoriques. Merci encore! Merci ! Des appréhensions … : Après, il reste beaucoup à apprendre. Ainsi monter le spi, barrer sous spi demeurent encore liés à une forte appréhension.Comme celles de ne pas bien sentir le vent, de barrer correctement en observant ces fichus penons, de dominer les nœuds, de sortir du ponton,..La liste reste vraiment longue.... Ma lecture préférée sur la mer : La remarquable revue « le Chasse Marée» dont la nouvelle formule s'appuie sur différentes approches du monde maritime( scientifique, historique, littéraire,...). Un vrai régal. Et... pour finir ma chanson préférée de mer : La baie des fourmis- Voulzy/ Souchon... « regarder la mer,........ » |