Présentation : âge, lieu d’habitation, activité professionnelle, famille Je suis un « jeune » retraité de 69 ans, célibataire, séparé, sans enfants. Après avoir vécu toute mon enfance à St Quay, j’ai suivi mes parents en région parisienne, où j’ai poursuivi mes études, puis travaillé, avant d’émigrer en Belgique à Bruxelles pour y suivre ma compagne. A la retraite (65 ans) j’ai décidé de revenir vivre au bord de la mer et de retrouver mes racines. J’ai eu une vie professionnelle aussi passionnante que variée. Mon DUT gestion en poche, j’ai logiquement commencé comme comptable, puis me suis très vite orienté vers ma passion, l’informatique, ce qui m’a amené à voyager beaucoup et rencontrer beaucoup de gens. Puis, émigré à Bruxelles, j’ai notamment travaillé pour la Commission Européenne comme responsable des travaux d’aménagement de leurs bureaux, pour finir ensuite dans une boîte internationale de gérance immobilière de bureaux, comme coordinateur technique. (Je vous la fais courte !) Mon rapport à la mer : La mer m’est indispensable, que ce soit dessus (tout ce qui est sport de glisse), dedans (natation), dessous (chasse et plongée sous-marine …. , enfin beaucoup moins maintenant). C’est pour moi le dernier espace de relative liberté, et c’est là que je prends mon pied. Jusqu’à présent, un jour sans voile est un jour perdu pour moi, surtout s’il fait beau et que le vent n’est pas trop fort. Heureusement qu’en plus des sorties du samedi, certains skippers du club m’invitent de temps en temps sur leur bateau, quand ils sont disponibles. Maintenant que je viens de racheter le bateau de Yannick Vasset, un First 210 Spirit, je compte bien compléter les sorties manquantes. Ce qui m’intéresse sur un voilier c’est de toujours rechercher l’efficacité maximum en exploitant au mieux la multitude de réglages disponibles, en améliorant sans cesse les manœuvres, et en utilisant une précision et douceur de barre « aux petits oignons ». La seule façon de s’améliorer et de vérifier la progression, c’est de s’entraîner avec plusieurs concurrents, et c’est aussi de participer à des régates. Mon parcours en voile : voile légère, voile habitable, croisières, régates J’ai commencé la voile déjà à 4 ans, avec mon père, sur son Bélouga, où j’ai appris à maîtriser mon stress quand, à la gite, l’eau commençait à rentrer dans le cockpit ! J’ai ensuite été à bonne école avec lui pour apprendre les rudiments de la régate, vu qu’il a été, trois années de suite, champion de France, dans les années soixante. Financièrement indépendant, j’ai commencé par la planche à voile en 1977, sur une concurrente de la Windsurfer. Ai été parmi les 3 sélectionnés à St Quay lors du Défi Wind 78 pour participer à la finale à La Baule. J’ai continué pendant 25 ans avec 7 ou 8 planches en suivant les évolutions techniques. J’ai fini par atteindre des vitesses folles sur ces engins. Entre 2 planches j’ai aussi acheté un catamaran avec mon frère, un Condor (5,50m), avec lequel on s’amusait à courser les Tornado, parfois avec réussite. Aimant me jeter des défis, j’ai démarré le kitesurf, à 51 ans, au tout début (2002) quand les voiles étaient encore très dangereuses. Il a fallu s’accrocher (sans jeu de mots), mais j’ai suivi des cours (au milieu des petits jeunes), et j’y suis arrivé. Au bout de 12 ans de pratique, mes muscles faiblissants m’ont obligé à arrêter. Mais j’ai découvert là un sport fantastique, en 3D. Je pratiquais en Hollande sur le spot de Brouwersdam, au milieu de 200 kites parfois, et l’été à St Quay, dans les îles, depuis la plage du Moulin. |
Dans les années 80 (ma jeunesse), j’ai loué un Aquila au port du Crouesty, co-skipper avec un collègue, et nous avons exploré la baie de Quiberon et le Golfe du Morbihan.
J’ai ensuite loué en 87, un Kelt 8,50 à Antibes pour faire la traversée, avec des membres de ma famille, vers la Corse, en faire le tour par étapes, avec arrêts souvent dans des petites criques abritées, puis retour en métropole. Une expérience de navigation marquante : bon souvenir, anecdote, fortune de mer J’en ai des tas, mélangeant les bons et les mauvais, les uns allant souvent avec les autres. A commencer par des raids en planche voile entre St Quay et Bréhat, avec aller dans du force 1 en vent arrière (merci le courant), et retour dans du force 6 en tirant des bords à l’arrache (toute la journée sur l’eau), ou encore la traversée entre St Quay et le Val André, 2h aller et 2h retour (ni vu ni connu). Un chavirage en catamaran avec mon cousin débutant, où les safrans sont tombés au fond de l’eau à cause d’attaches défectueuses. Nous avons été remorqués par un chalutier, qui a failli tout casser en mettant la gomme. Heureusement le bateau s’est remis à l’endroit grâce à une vague, juste avant l’entrée du port. Nombreuses galères en kitesurf, dont notamment le saucissonnage des pieds dans les suspentes quand le kite ne veut plus redécoller dans une dévente, lors d’aller-retours plage du Moulin-les îles St Quay, et récupéré heureusement par un plaisancier (5 minutes pour monter à bord !). Ou l’accrochage d’une suspente dans la barre entraînant une série incontrôlable de kiteloops, direction les rochers en bord de plage de St Pabu, à 1 mètre au-dessus de l’eau, avec arrêt in-extremis à 20 mètres du bord, ce qui m’a permis de larguer l’aile en vitesse. Magnifique le tour de corse en 87, avec plongées bouteilles dans les plus beaux coins répertoriés, avec location de planches à voile le long des magnifiques plages, et bains de minuit dans une eau limpide. Super aussi, le Tourduf en 2019 sur le Jack Mathurin de Luc, ou nous avons dû affronter parfois des coups de vents jusqu’à plus de 40 nœuds du côté de Roscoff, au milieu d’une flotte nombreuse de voiliers. Impressionnantes aussi, les marmites à la pointe du raz. C’était une première pour moi qui n’avait jamais dépassé Bréhat par la mer. A refaire ! Mon avis sur le SNSQP J’ai découvert le club grâce à un article dans le journal en janvier 2019. J’y suis allé par curiosité, cherchant des embarquements. Je trouve formidable de pouvoir essayer plusieurs voiliers et pouvoir ainsi profiter de l’expérience des skippers. Merci, une sérieuse remise à jour a été faite, après plus de 30 ans sans être monté sur un voilier. Formidables aussi les cours théoriques, en hiver. Et bravo aussi pour la convivialité, et la simplicité des adhérents (pas de gens « prout, prout »). Quelque chose à rajouter, un point important à signaler Bien que certains et certaines ne soient pas forcément intéressés par la régate, je trouve que pratiquer des exercices comme celui organisé dernièrement par Jean Peysson, sur des parcours chronométrés, avec des départs décalés selon le rating des bateaux, serait profitable pour chacun, en permettant de s’améliorer dans la conduite d’un voilier. Il serait sympa de trouver plus de volontaires pour participer à l’entretien annuel du vieux gréement, le St Quay, sachant que plus on est, moins il y a de travail pour chacun, et plus vite sont finis les travaux. Et cela soulagerait le travail des courageux volontaires actuels (dont je fais partie). Sinon, avec mon nouveau bateau, que je vais devoir mouiller dans le port à échouage de St Quay au printemps prochain, j‘espère pouvoir bénéficier bientôt d’une place dans le port d’Armor via le club, et serai ravi ainsi de participer aux sorties club en tant que skipper (après validation), et emmener à mon tour des équipiers. |