Des souvenirs marquants ?
Je pourrais citer dans le désordre un retour endiablé de nuit Les Sables-Lorient au débridé sur un Dufour 365 Trophy qui marchait comme un avion, un talonnage près de Bréhat sur un oceanis 55 flambant neuf lors d’une régate de l’apoc (marquant, oui, mais surtout pour la quille), une victoire au trophée iroise 2005 sur un Dehler 40… Mais ce que je préfère, c’est voir un équipage se souder au fil des jours, et former finalement un collectif solide et solidaire. Des projets ? Je trouve que le projet du SNSQP autour des J80 (et de Laouen) est un très beau projet ; notamment pour le fait d’associer jeunes et moins jeunes (ou plutôt jeunes et très jeunes !), régatiers expérimentés et débutants, hommes et femmes. J’espère contribuer, comme les autres adhérents de la voile sportive, à sa réussite. |
Peux-tu te présenter ?
52 ans, marié, 3 enfants
Adhérent au SNSQP- voile sportive depuis quelques mois.
Ton rapport à la mer, à la voile ?
La voile était loin d’être une évidence pour moi, qui suis originaire d’une région aussi belle qu’éloignée de la mer, le Limousin.
En 92, des copains me proposent de compléter leur équipage, formé pour l’occasion d’une régate de Surprises organisée par l’école navale. J’ai adoré (mais je n’ai pas tout compris !). J’ai alors essayé de multiplier les expériences : un peu de plaisance, un peu de voile légère, de la planche à voile.
Après ces modestes et improbables débuts c’est surtout en venant m’installer à St Brieuc en 1996 que j’ai engrangé des miles, grâce à l’association pour le Grand Léjon, et à ce très beau lougre, réplique d’un bateau traditionnel de la baie de St Brieuc construit par le chantier Clochet à Plouguiel (22), qui venait de remporter à Brest le 1er prix du concours des bateaux des côtes de France organisé par le Chasse-marée (1992), devant le Renard (St Malo). Pendant 4 belles années, j’ai passé le plus clair de mon temps libre à naviguer sur le grand Léjon, en tant qu’équipier d’abord, et chef de bord ensuite. L’occasion de quelques trans-manches pour aller se confronter aux lougres de Cornouaille anglaise, pas mal de week-ends en baie ou plus loin, beaucoup de rassemblements de vieux gréements…
Je m’offre alors un petit bateau, un brave Edel 6, avec lequel je tente désespérément de rattraper mon copain Jean Peysson ; c’était il y a longtemps ; 25 ans plus tard… il est toujours loin devant !
La vie me fait faire un détour de 8 ans en région parisienne ; qu’à cela ne tienne, avec quelques collègues nous créons une association « Rueil Défi Voile » et, aidés par de généreux mécènes, nous participons à des régates d’habitables (spi OF 2004, trophée iroise, challenges des mairies…). En Manche, Atlantique et Méditerranée, nous louons alors les bateaux que nous aimons bien : first 36.7, 31.7, grand surprise ; bon, il faut bien l’avouer, on ne nous a pas toujours vus sur le podium, mais de nombreux adhérents, totalement novices au début, ont découvert la voile sportive, se sont pris au jeu de la régate et ont aimé la vie en équipage.
C’est dans ces années que les enfants sont arrivés, et la coutume de navigation familiale s’est installée dès leur plus jeune âge et perdure toujours aujourd’hui. Cet été, c’était sur un feeling 44 dériveur intégral que nous avons sillonné le Morbihan et inquiété les frêles roches de granit breton.
Installé depuis 15 ans à St Brieuc, je navigue autant que le périlleux équilibre des vies familiale, professionnelle, associative et amicale le permet… c’est-à-dire pas tant que ça en réalité ! Mais suffisamment pour prendre du plaisir sur le Coco Archambault d’un copain, et dorénavant – Hourrah ! – avec le SNSQP sur les J80.
52 ans, marié, 3 enfants
Adhérent au SNSQP- voile sportive depuis quelques mois.
Ton rapport à la mer, à la voile ?
La voile était loin d’être une évidence pour moi, qui suis originaire d’une région aussi belle qu’éloignée de la mer, le Limousin.
En 92, des copains me proposent de compléter leur équipage, formé pour l’occasion d’une régate de Surprises organisée par l’école navale. J’ai adoré (mais je n’ai pas tout compris !). J’ai alors essayé de multiplier les expériences : un peu de plaisance, un peu de voile légère, de la planche à voile.
Après ces modestes et improbables débuts c’est surtout en venant m’installer à St Brieuc en 1996 que j’ai engrangé des miles, grâce à l’association pour le Grand Léjon, et à ce très beau lougre, réplique d’un bateau traditionnel de la baie de St Brieuc construit par le chantier Clochet à Plouguiel (22), qui venait de remporter à Brest le 1er prix du concours des bateaux des côtes de France organisé par le Chasse-marée (1992), devant le Renard (St Malo). Pendant 4 belles années, j’ai passé le plus clair de mon temps libre à naviguer sur le grand Léjon, en tant qu’équipier d’abord, et chef de bord ensuite. L’occasion de quelques trans-manches pour aller se confronter aux lougres de Cornouaille anglaise, pas mal de week-ends en baie ou plus loin, beaucoup de rassemblements de vieux gréements…
Je m’offre alors un petit bateau, un brave Edel 6, avec lequel je tente désespérément de rattraper mon copain Jean Peysson ; c’était il y a longtemps ; 25 ans plus tard… il est toujours loin devant !
La vie me fait faire un détour de 8 ans en région parisienne ; qu’à cela ne tienne, avec quelques collègues nous créons une association « Rueil Défi Voile » et, aidés par de généreux mécènes, nous participons à des régates d’habitables (spi OF 2004, trophée iroise, challenges des mairies…). En Manche, Atlantique et Méditerranée, nous louons alors les bateaux que nous aimons bien : first 36.7, 31.7, grand surprise ; bon, il faut bien l’avouer, on ne nous a pas toujours vus sur le podium, mais de nombreux adhérents, totalement novices au début, ont découvert la voile sportive, se sont pris au jeu de la régate et ont aimé la vie en équipage.
C’est dans ces années que les enfants sont arrivés, et la coutume de navigation familiale s’est installée dès leur plus jeune âge et perdure toujours aujourd’hui. Cet été, c’était sur un feeling 44 dériveur intégral que nous avons sillonné le Morbihan et inquiété les frêles roches de granit breton.
Installé depuis 15 ans à St Brieuc, je navigue autant que le périlleux équilibre des vies familiale, professionnelle, associative et amicale le permet… c’est-à-dire pas tant que ça en réalité ! Mais suffisamment pour prendre du plaisir sur le Coco Archambault d’un copain, et dorénavant – Hourrah ! – avec le SNSQP sur les J80.